Mangeriez-vous des « Petites ficelles à la sauce tomate »? C’est la traduction littérale de « Spaghetti al pomodoro ». Et c’est sans doute comme ça que les restaurants italiens du Québec devraient les appeler s’ils veulent éviter les reproches de l’Office québécois de la langue française d’avoir un menu contenant trop de mots italiens.
C’est ce qui est arrivé au Buonanotte, un resto « jet set » du boulevard St–Laurent à Montréal, ouvert depuis 22 ans. Lisez l’histoire sur le Journal de Montréal.
Je suis une ardente défenderesse de la langue française, mais je me demande où doit être mise la frontière entre le nécessaire et l’exagération. Où est le juste milieu? J’aimerais savoir ce que vous en pensez. Faites vos commentaires.
Et… essayez notre recette de « Petites ficelles à la sauce tomate » 😉
Comme il fallait s’y attendre, notre « pastagate » a fait le tour du monde. J’ai entendu dire qu’il y a eu 350 mentions de cette mésaventure dans 14 pays. Quant à moi, j’ai vu un reportage sur CNN et lu un article sur le « Corriere della Sera », un des plus respectés quotidiens italiens. Ce n’est malheureusement pas une bonne presse pour Montréal.
C’est de l’intégrisme, ça !
Une langue peut s’enrichir en utilisant des mots d’une autre culture et cela sans perdre son âme !
Une chance que le ridicule ne tue pas!!!!
C’est épouvantable! Je n’arrive pas à comprendre qu’on en est rendu là. Je suis pour que la langue française soit avantagé par rapport aux autres langues au Québec. Par contre, je ne crois pas qu’il faut absolument francisé les menus de tous les restaurants étrangers au Québec. Ça fait partie du cachet de la restauration à mon avis.
Évidemment, il y a eu dérapage (et pas pour spaghetti mais pour pasta) et c’est en effet regrettable.
Mais qui a donc parti ce ragot que les journaux québécois s’empressent d’amplifier, alors qu’on ne parle pas des bons coups?
Même SOS Cuisine fait apparaître les commentaires « at » telle heure.
Je suis déçue de ce site qui cherche la confrontation et ridiculise les québécois avec ses « petites ficelles à la tomate »
@Nicole: On ne cherche pas du tout la confrontation ici, on cherche plutôt à promouvoir un peu de bon sens. Malheureusement on continue à entendre parler d’autres cas aussi éclatants. Lisez l’article de Marie-Claude Lortie sur La Presse http://blogues.lapresse.ca/lortie/
À mon avis il ne frappe pas à la bonne place Ayant vécu dans le west island pendant 17 ans qu »ils aillent faire une virée au Fairview et ils vont se payer la traite comme on dit ..on se fait presque toujours aborder en anglais et même lorsqu’on répond en français ils insistent… donc il y a pas mal plus de défits là bas que de faire changer un W.C. sur des toilettes!!!mais c’est peut-être plus compliquer que d’embêter un honnête restaurateur