Le sémaglutide, connu au Canada sous les noms commerciaux d’Ozempic, Wegovy et Rybelsus, est un médicament mis sur le marché tout d’abord pour le traitement du diabète de type 2. Cette molécule est un agoniste des récepteurs du GLP-1 (peptide-1 de type glucagon) et doit être utilisée comme complément aux changements des habitudes de vie, telle qu’une alimentation équilibrée et une activité physique accrue. En agissant sur les récepteurs GLP-1 du système nerveux central, le sémaglutide active la signalisation anorexigène et exerce un effet de régulation de l’appétit.
Dans une méta-analyse, le sémaglutide sous-cutané a démontré une efficacité, quant à la réduction de l’hémoglobine glyquée, supérieure par rapport à d’autres antidiabétiques, sans augmentation des taux d’hypoglycémie. Une perte de poids plus grande est également observée avec le sémaglutide comparativement au placebo. Cette perte de poids semble être plus importante chez les femmes que les hommes. Par contre, une étude randomisée a démontré qu’un an après l’arrêt du sémaglutide hebdomadaire et des interventions pour la modification du mode de vie, les participants ont repris les deux tiers du poids perdu.
Des effets bénéfiques ont aussi été étudiés chez les personnes en surpoids ou obèses non-diabétiques. Par exemple, selon une méta-analyse d’essais contrôlés randomisés, les thérapies avec les agonistes des récepteurs du GLP-1 réduisent significativement les événements cardiovasculaires et améliorent les paramètres cardiométaboliques. Une légère diminution du cholestérol LDL et du cholestérol total a été rapportée, sans effet significatif sur les triglycérides, le cholestérol VLDL ou HDL. Un effet positif a également été observé sur la pression artérielle systolique.
Les recherches ont aussi exploré d’autres effets prometteurs du sémaglutide. Comme d’autres antidiabétiques tel que le metformin et l’insuline, cette molécule montre des bénéfices quant aux risques de fracture pour les gens vivant avec le diabète de type 2.
Bien que les études sur le sujet soient limitées, les agonistes des récepteurs du GLP-1 pourraient améliorer les troubles dépressifs ou neurocognitifs en étant positivement associé à la neurogenèse. Une étude employant une approche mixte a analysé des discussions en ligne et montre qu’il semble y avoir un potentiel de réduction des envies de substances comme l’alcool, les cigarettes et les sucreries.
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