On connaît deux espèces commerciales de homard: le homard américain, qui vit dans les eaux du nord-ouest de l’Atlantique (entre Terre-Neuve et la Caroline du Nord), et le homard européen, qui vit dans les eaux de l’est de l’Atlantique (depuis la Norvège jusqu’au Maroc), mais aussi dans la Mer du Nord et dans certaines parties de la Méditerranée et de la mer Noire.
En Europe, c’est une espèce qui est en régression, à cause de la surpêche et de la pollution marine, tandis qu’en Amérique du Nord, les populations continuent à croître depuis les 20 dernières années.
Le homard européen était apprécié par les anciens grecques et romains. Au Moyen Âge et à la Renaissance il était utilisé aussi pour ses propriétés médicinales, mais il perdit vite en popularité par la suite. Par contre, sur la côte nord Atlantique des États-Unis, le homard était encore si commun aux XVIIe et XVIIIe siècles qu’il était considéré comme un aliment des pauvres, offert gratuitement aux veuves, orphelins et prisonniers. Parfois on ne lui trouvait d’autre usage que comme engrais dans les potagers. Mais, à compter du XIXe siècle, l’engouement des classes aisées pour sa chair délicate, conjugué à la diminution des stocks, contribuera à le faire devenir une espèce de grande valeur commerciale.
Au Canada, la saison de pêche va de fin avril à juillet, ce qui nous permet d’en profiter à partir de la fête des mères, jusqu’à la fête du Canada.
Riche en goût et pauvre en lipides et en calories (moins de 100 calories par 100 grammes de chair de homard cuit à la vapeur), le homard est riche en protéines, et une excellente source de vitamine B12, phosphore, cuivre, sélénium et zinc.
À l’achat d’un homard vivant, assurez-vous qu’il soit bien en vie, en le saisissant par les côtés et le soulevant pour voir s’il bouge vigoureusement. Il faut prévoir un homard d’environ 500-750 g par personne, car la chair ne représente qu’environ 30% de son poids.
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