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Quoi manger pour votre santé et celle de la planète?
Pourquoi devenir flexitarien et éviter les aliments ultra-transformés?
Une alimentation flexitarienne, c’est-à-dire riche en aliments de source végétale et contenant moins d’aliments d’origine animale, de même que le fait de limiter les aliments ultra-transformés, confèrent des avantages à la fois pour la santé et l’environnement.
Les tendances alimentaires actuelles dans le monde sont basées sur une alimentation riche en calories, en aliments transformés et en aliments de source animale. Plus de 2 milliards d’adultes à travers le monde souffrent d’obésité ou d’embonpoint et la prévalence de diabète a presque doublé dans les 30 dernières années. D’un autre côté, bien que la production alimentaire mondiale ait suivi le rythme de la croissance démographique en terme de calories, plus de 820 millions de personnes dans le monde demeurent sous-alimentés et plus de 2 billions de personnes sont carencées en micronutriments. Une grande partie de la population n’est donc pas adéquatement nourrie et souffre soit de surnutrition, dénutrition ou malnutrition.
La production alimentaire est aussi la plus grande cause de changement environnemental, contribuant aux changements climatiques et étant responsable de jusqu’à 30% des émissions de gaz à effet de serre et de 70% de l’usage de l’eau douce. L’agriculture occupe environ 40% des terres mondiales, et la conversion des écosystèmes naturels en terres cultivées et pâturages est la principale cause des espèces être menacé d’extinction. La production alimentaire interfère aussi avec les cycles mondiaux de l’azote et du phosphore, affecte les écosystèmes marins et contribue à la pollution chimique.
Ainsi, il a été conclu que les tendances alimentaires actuelles combinées à une croissance démographique estimée à environ 10 milliards d’habitants d’ici 2050, augmentera les risques pour la planète et la santé des populations.
Comment limiter les aliments ultra-transformés?
Afin de limiter les aliments transformés, cuisinez davantage avec des produits frais et locaux lorsque possible. Lisez les étiquettes et évitez d’acheter des produits qui contiennent plus de cinq ingrédients. Évitez les aliments qui contiennent beaucoup de sucre ajouté dans les premiers ingrédients ou d’additifs alimentaires. Si la liste d’ingrédient contient une substance non utilisée en cuisine ou un additif cosmétique à l’exception des additifs utilisés pour la conservation (colorant, saveur, émulsifiant, etc.), alors il s’agit fort probablement d’un aliment ultra-transformé. Voici quelques autres ingrédients à éviter lorsque vous lisez les étiquettes nutritionnelles : huile de palme et de palmiste, sirop de maïs à haute teneur en fructose, sirop de glucose-fructose.
Comment devenir flexitarien?
Pour devenir flexitarien et améliorer votre santé et celle de la planète, vous pouvez progressivement réduire votre consommation de produits de source animale et intégrer plus d’aliments de source végétale à votre alimentation. Il peut par exemple s’agir d’essayer un nouveau légume par semaine, ou de prendre l’habitude de cuisiner un repas végétarien au moins une fois par semaine. SOSCuisine propose différents menus végétariens (semi-végétariens, pesco-végétariens, lacto-ovo-végétariens) et végétaliens pour vous aider à faire la transition vers le type de végétarisme de votre choix à votre rythme et vous donner des idées de recettes végétariennes simples et délicieuses.
Référence
- Walter Willett et coll. (2019) Food in the Anthropocene: the EAT–Lancet Commission on healthy diets from sustainable food systems. The Lancet Commission; S0140-6736(18)31788-4.
Auteur
Kathryn possède un baccalauréat en nutrition ainsi qu'un baccalauréat et une maîtrise en kinésiologie, tous de l’Université Laval. Elle est membre active de l’Ordre professionnel des diététistes-nutritionnistes du Québec (ODNQ) ainsi que de l’Academy of Nutrition and Dietetics américaine. Elle possède également la certification de l'université Monash sur le protocole FODMAP pour le traitement du syndrome de l'intestin irritable et a une grande expérience clinique en la matière. Athlète de demi-fond accomplie, elle a couru pour les équipes Montréal-Olympique et Rouge et Or. Kathryn se spécialise en nutrition sportive, perte de poids, diabète, santé cardiovasculaire et gastro-intestinale.
effectivement il y a des aliments à éviter absolument, comme vous dites, on peut se faire plaisir en mangeant une viande de qualité de temps en temps, et en privilégiant les légumes et céréales bio et locales : tout ce qu’on peut retrouver dans un bon restaurant, où la qualité prime sur la quantité…
Je recommande de manger léger et sain, et de choisir des plats préparés dans l’instant, le plus frais possible, l’expérience n’en sera que meilleure !
Bonjour,
J’apprécie beaucoup l’information que vous avez transmise, merci d’avoir parlé de ce rapport très important. J’ai par contre été surprise que votre article sur le lien entre l’alimentation et l’environnment soit coiffé d’une photo d’un vaste champ de maïs: il me semble que le mais est une des cultures qui utilise le plus les grains OGM, qui épuise le plus les sols et dont les producteurs (ceux qui ne font pas de culture biologique) utilisent les pesticides et autres engrais chimiques. Et les vastes champs (culture grande surface), comme celui sur la photo, sont très souvent destinés à l’alimentation animale pour boucherie…
Merci de votre commentaire.